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Jamais sans mon Prozac
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5 décembre 2008

Cassandre aussi préfère la sodomie

imagesVous avez vu cette bonne tête de déprimé?

Je connais bien Jacques Attali, m'a-t-on dit un soir dans un diner, il aime les grands vin et le deroxat. Comme moi! m'exclamais-je.

Attali c'est un messie. Il sait tout avant tout le monde, alors forcément, il flippe grave, alors forcément, il boit, il se bourre d'anti dépresseur et il nous ment.
Maintenant, la crise est là. Enfin il peut parler, se soulager. Voilà cinq ans qu'il saivait et que par sens de la compassion il se taisait. Comment a-t-il fait pour vivre alors qu'il savait : la crise allait frapper, le tsunami financier gronder, le chômage augmenter, le mot récession ressurgir sur la planète.

On lui parlait Dardour, il pensait effondrement des marchés. Alors saint Jacques a sombré dans l'alcoolisme, dans la drogue, son visage qui respirait la bonhommie s'est fardé de la noirceur du dépressif. Bonne pâte, il nous a laissé vivre heureux, attendre dans l'ignorance la plus complète l"anéantissement du capitalisme.

Je l'entend encore me dire : "S'ils connaissaient comme moi l'avenir, il ne riraient plus, ils se tueraient. J'ai le devoir de ne rien leur dire."

Derrière le Jacques tout sourire, voire espiègle, qui il y a un an nous expliquait comment faire péter la croissance, il y avait la Cassandre des démocraties occidentales qui avait dû déguster un Mouton Rothschild 1973 au déjeuner pour, ce jour là, faire illusion.

Ami du Divin Divan acueillons dans nos rangs, nous qui ne dédeignons pas un petit doigt dans le cul lors de nos ébats, un des plus beaux enculé que la médiocratie française ai jamais porté après Alain Minc bien sûr : Jacques Attali.

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