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Jamais sans mon Prozac
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5 octobre 2006

Dixième pastille, et l'amour dans tout ça!

Amour, dépression et anxiolytiques, chercher l'erreur.

Moi je n'aime personne et je déteste l'humanité en général. Les dépressifs sont tous égocentriques, je le sais, j'en suis un.
Des femmes, des hommes, des enfants, des chiens, un dromadaire sur une plage en Tunisie, sont tombés amoureux de moi, pas moi. Je suis ostensiblement dépressif et prosélyte en la matière, pourtant, bon nombre de fous ont focalisé leur libidineux besoin d'amour sur moi profitant de ma faiblesse naturelle et de mon apathie médicamenteuse pour polluer ma vie.
J'ai dit à Corinne, brune rondelette au strabisme convergent de l'oeil droit et divergent de l'oeil gauche que je l'aimais. Elle m'a cru. Lorsqu'elle m'a quitté, je lui ai avoué que j'avais prononcé ces mots en hommage à René Descartes dont je venais de terminer la biographie.
Patrice aussi m'a cru. Je l'avais rencontré en HP et j'étais tenté par une expérience homosexuelle.Si les histoires d'amours finissent mal, c'est en général parce qu'on s'aperçoit qu'elles n'ont jamais existé. J'ai dit à Patrice que notre histoire lui permettrait de réussir sa vie, j'avais raison, après notre rupture il n'a pas raté son suicide.

Décidément, l'amour c'est pas pour moi.
Sur la plage abandonnée,
Deroxat et Lexomil lalalala.
Deroxat et Lexomil.......

Amis du Divin Divan, au revoir

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