Trente-sixième pastille, nouvelle formulation, nouvelle prise

Chouette ! C’est la fin de l’euphorie post-sarkozyste. La consommation d'antidépresseur continue d’augmenter. La France retombe dans la morosité, toutes les études d'opinion le disent. Comment ne pas se réjouir de revoir ces visages tristes, ces teints blafards, cette boulimie de pastilles multicolores. Heureusement, notre président chéri lutte activement contre la baisse du pouvoir d’achat de la France dynamique en maintentant au plus bas le prix du rail de coke. Aubaine pour les bars branchés du 6ème ou des brochettes de jeunes cadres dynamiques peuvent encore niaisement s’attabler avant la libération des heures sups. Eux qui bossent déjà douze heures par jour. Pour un dépressif, il n’y a rien de plus drôle qu’un hyperactif/réactif cocaîné. J’adore traîner dans ces endroits où les fréquences cardiaques ne retombent jamais en dessous de 150 par minute. Je flye les cartes de visite de mon psy. Il a mis en place un système de parrainage : une séance gratuite pour chaque nouveau patient rabattu dans son cabinet. La morosité gagne ! Il est pourtant encore temps de profiter, le nez dans la neige, de la croupe offerte d’une responsable juridique pour une levrette frénétique.
 Amis du Divin Divan, au revoir !