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Jamais sans mon Prozac
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11 septembre 2006

Troisième pastille, phase maniaque.

Je suis officiellement passé en phase maniaque depuis vendredi. Déjà, jeudi, seulement une crise de larme dans la journée et encore, calmée en trois minutes vingt-deux montre en main. J'ai pris l'habitude de chronométré mes effusions lacrymales. Ces crises sont irrépressibles et détachées de tout sentiment négatif. Au début je courrais me cacher dans les toilettes, finalement, je me suis aperçu que cela n'importuné nullement mes collègues de travail, alors bon, je chiale devant eux, épandant sur mon bureau une couche de kleenex pour éviter de tacher des documents. Donc vendredi rien. J'ai même eu un début d'érection en croisant la secrétaire du directeur. Fait normalement impossible sous Zoloft!
Je me suis donc autoproclamé en phase maniaque avec pour principal symptôme une montée de libido à vous faire sodomiser le caniche nain abricot de la concierge. Pleinement conscient qu'un tel viol canin aurait pu anticiper mon internement, je me suis décidé à partir à la recherche d'un corps généreux prêt à accueillir mon sexe. Je pensais avoir trouver en la personne de Stéphanie, une petite boulotte de vingt-cinq ans rencontré dans un bar tendance, le réceptable idéal de mes frustrations sexuelles quand, au moment de partir pour l'hôtel Ibis le plus proche une question m'est venue :
- Tu fais ton lit tous les matins?
- Pourquoi cette question?
- Je trouve essentiel de connaître les gens avant de baiser avec eux et je pense que la population française se classe en deux groupes : ceux qui font leur lit tous jours et les autres.
- T'es cinglé? Et alors la meilleure catégorie c'est?????
- Ben y a pas de meilleure, y en a juste deux, voilà c'est tout.
Le boudin s'est enfui vers d'autres port. j'étais près du bois de Vincennes, un travelo, probablement brésilien, du nom de Carla, a permis un retour rapide au stade dépressif sévère. Il faut savoir prendre le taureau par les cornes.

Amis du Divin Divan, au revoir.

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