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Jamais sans mon Prozac
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28 août 2011

Première péloche

 

Les Bien-aimésUn film de Christophe Honoré c’est du plomb, du pathos en technicolor, deux heures au cours desquelles il ne faut pas avoir peur de s’ennuyer. Malgré cela l’émotion est souvent au rendez-vous avec la certitude de voir un cinéma original qui s’inscrit dans une oeuvre.

Ses films sont tournés sur la tranche de la pellicule, toujours en tension. Je n’oublie jamais mon xanax avant d’aller voir une de ses réalisations. Il y a une exception : Les chansons d’amour où la musique d’Axel Beaupain et la fraicheur des acteurs rend le tout un peu plus léger.

«Les Bien-aimés» c’est un concentré du cinéma de Christophe Honoré. Tous les thèmes qui le tourmentent sont convoqués : la maternité, l’homo-bi-hétéro-sexualité, le sida, la filiation, le sentiment amoureux, la fidélité, la mort...... 

Les Bien-aimés est vendu comme «un film musical» mais les compositions de Beaupain sont moins présentent que dans: Les chansons d’amour. Le film reste sombre, avec quelques bulles de grâce. Le Bien-Aimés c’est l’histoire pesante d’une fille légère qu’incarnent à différentes époques Ludivine Sagnier et Catherine Deneuve. La fille est jouée par Chiara Mastroiani, qui trouve ici un rôle à la hauteur de ses tourments intimes. Rien à dire sur Louis Garel, délicieusement tête à claque.

Un film à conseiller, surtout si vous êtes en panne de sujets pour votre prochaine séance avec votre psy.

Amis du divin divan et du cinéma, bonne insomnie.

 

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